Je veux son travail: comment Sara Panton de Vitruvi met les huiles essentielles sur la carte

L'industrie du bien-être se développe à un rythme effréné et ce sont les femmes qui mènent la charge. Notre série Je veux son travail présente les fondateurs de la marque et les influenceurs qui brisent le moule. Suivez-nous pour en apprendre davantage sur les tenants et les aboutissants de leurs concerts quotidiens, sur la façon dont ils cherchent à changer la conversation collective et sur ce qu'ils envisagent pour l'avenir du mieux-être.

Sara Panton sait à quel point tout peut changer en trois ans seulement. Fin 2014, Panton était à l'école de médecine quand elle et son frère Sean ont réalisé que sa passion pour les huiles essentielles et l'aromathérapie pouvait avoir un potentiel commercial. À ce jour, leur marque, Vitruvi, s'est taillée une nouvelle place sur le marché du bien-être pour les mélanges et les diffuseurs d'huiles essentielles de luxe. L'esthétique convoitée et le flou intentionnel de la beauté et du bien-être de la marque ont connu un tel succès qu'Air Canada a annoncé un partenariat dans le domaine des articles de toilette avec Vitruvi plus tôt cette année.

Mais si les compétences en affaires de Panton et de son équipe ne sauraient être surestimées, elle insiste également sur le fait que le succès de Vitruvi est révélateur de changements plus importants dans le domaine du bien-être, à savoir la facilité croissante de prise en charge de soi. "Les huiles essentielles sont intéressantes car elles conviennent à la fois à la fonctionnalité et à l'intention du mode de vie", dit-elle. "Je [pense] que cela les rend très influents dans la manière dont les gens envisagent de prendre soin de eux-mêmes."

Pour en savoir plus sur la façon dont Vitruvi prend part à cette conversation plus large, nous avons expliqué à Panton comment la marque avait été créée, à quoi ressemblait une journée typique de sa vie et pourquoi se concentrer sur son souffle en faisait un meilleur manager. Lire à ce sujet dans ses propres mots ci-dessous.

En transformant une campagne en une entreprise à part entière:

"Le concept pour Vitruvi était quelque chose que Sean et moi avons lancé il y a un peu plus de trois ans. Il a commencé par un blog et un site Web sur les projets de passion sur lesquels nous avons travaillé tard le soir, puis il a repris toutes nos pensées éveillées. J'ai travaillé dessus. Pendant les pauses déjeuner à l'école, j'écrivais des articles, créais des formulations de produits et interrogeaisais les gens sur leurs rituels de santé et de bien-être. Sean a créé notre site Web et notre boutique en ligne. Je savais que c'était un sujet qui me passionnait car je me trouvais plus engagée notre projet parallèle aux heures d’études exigeantes et aux horaires d’essais à la faculté de médecine.

"Notre projet a commencé à avoir un peu de succès, puis Sean et moi avons décidé de prendre un congé d'un an. Nous savions que nous avions vraiment 365 jours pour prouver ce concept et construire la société. Il se sentait incroyablement effrayant et le fait encore tous les jours.

"Le rythme auquel nous avons grandi était à la fois écrasant et décevant. À mon avis, il existe une juxtaposition de l'esprit d'entreprise: Chaque sentiment est si intense mais aussi jamais assez. Le sentiment devient une dépendance, et le carburant qui nous fait vraiment travailler au niveau que nous faisons sont nos clients."

Lors d'une journée typique à Vitruvi:

"Je ne pense pas que je suis stressé en tant que tel. Je suis d'autant plus facilement incroyablement déçu et déçu. Lorsque vous avez beaucoup sacrifié pour une entreprise ou une opportunité et que vous êtes tous dedans, il est vraiment difficile de se sentir dépassé. Je dirais que la plupart du temps, je trouve plus difficile de gérer les choses qui ne se passent pas assez vite ou qui ne se passent pas aussi facilement que je le pense.

"Je prends un cours appelé The Block, qui est enseigné par une amie très chère, Katie McKenzie. Le Block intègre des techniques de respiration traditionnelles en qigong qui aident le cerveau et le corps à se débarrasser de l'énergie viciée et négative. J'ai travaillé pour modifier cette respiration plus large. mouvements dans des habitudes simples et discrètes au cours de ma journée, comme me tenir les pieds au sol et en utilisant la visualisation et la conscience de la respiration pendant les réunions.

'Retrouver mon souffle change mon état et l'énergie que je dégage pour l'équipe.Je crois que cette respiration enracinée se traduit par l'énergie nécessaire à un bon leadership et à une totale présence mentale auprès de mon entourage. Je porte une montre pour ne pas avoir à regarder mon téléphone lorsque je rencontre des gens et je travaille chaque jour pour devenir un leader de meilleure qualité, plus présent et intuitif pour l'équipe que j'ai le privilège de diriger."

A quoi ressemble l'avenir du bien-être:

"Je pense qu'il y a eu un changement de ce que le bien-être signifie pour les gens. Cela signifiait autrefois le fitness: cours d'entraînement, aérobic et cyclisme. Maintenant, je pense qu'il y a beaucoup plus de curiosité à explorer le potentiel mental et spirituel. Nous sommes même voir Sephora apporter des suppléments, et nous examinons les pratiques de beauté intérieure autour de la méditation.

"Je crois que le terme bien-être dans les années à venir sera moins basé sur la transpiration que sur votre état d'esprit. Ceci est, pour moi, très excitant. Nous avons été à la table et dans la salle de conseil lorsque certains des plus grands détaillants du Nord Les États-Unis ont décidé de se lancer dans la catégorie du bien-être et il a été très intéressant de naviguer avec eux.

"Je suis convaincu que la vie, les produits que nous utilisons et les méthodologies avec lesquelles nous vivons vont évoluer très facilement."

Prochaine étape: une journée dans la vie des fondateurs de Sakara Life.